GRAND TÉMOIN « Les imprimeurs doivent plus que jamais se poser la question du coût total de possession de leurs machines »
22/11/2023
LeRencontre éclairante avec Alain Greiner, le président de swissQprint France, qui revient pour nous sur la stratégie de développement du constructeur suisse. Une vision sur le long terme qui s’incarne aujourd’hui dans des machines Swiss made performantes et conçues pour durer. Ce qui ne l’empêche pas de multiplier les innovations et de proposer régulièrement de nouvelles générations de machines. swissQprint France est sponsor Gold du salon C!Print.
« La Rolls-Royce du marché » : cette expression revient souvent dans la bouche des imprimeurs quand ils parlent de swissQprint. Un beau compliment selon vous ?
On pourrait le penser oui, mais je l’interprète différemment car cela signifie aussi qu’ils pensent que c’est un achat inaccessible pour eux, ce qui est faux. Si l’on considère exclusivement le prix de la machine, nous sommes effectivement sur un positionnement de niche, avec un prix supérieur à nos concurrents. Mais il ne faut pas se poser la question en ces termes. La bonne question à se poser quand on achète une machine est celle de son coût de possession. Le coût total de possession (CTP) correspond au coût d’achat d’un actif plus ses coûts d’exploitation pendant la durée de sa vie utile. Il s’agit donc de tenir compte du coût total que l’entreprise devra assumer pour exploiter un actif, et non seulement du coût initial d’acquisition. Ceci étant dit, les perspectives sont totalement différentes.
La bonne question à se poser quand on achète une machine
est celle de son coût de possession.
Expliquez-nous.
Les machines swissQprint ne sont pas des assemblages de consommables. De par leur construction, elles ont une vraie valeur. Leur châssis monobloc est un châssis ouvert en acier, construit pour durer. On parle de 15 ans en moyenne. Cela signifie plusieurs choses. Premièrement, qu’il n’y a pas d’obsolescence programmée chez swissQprint. La précision des impressions, de l’ordre de 2 centièmes de mm, perdure dans le temps : l’acier permet de garantir cette pérennité de la qualité.
Deuxièmement, qu’il est possible, grâce au châssis ouvert, d’upgrader sa machine et de lui adjoindre des options en fonction de ses besoins.
Troisièmement, que ce sont des machines robustes et qu’à ce titre elles ont une vraie valeur et peuvent donc être reconditionnées pour être revendues et avoir une seconde vie. En moyenne, nos clients gardent leur machine 6 à 7 ans. Une partie de l’investissement initial peut donc être réinvestie pour se doter d’un nouveau modèle.
En termes de consommables, on parle de quelques dizaines d’euros pour changer les filtres des encres, tous les 3 ans environ. Bien entretenues, nos têtes ont une durée de vie de 10 ans. En termes de coût de possession, les frais sont donc limités. J’ajoute à cela que nos encres UV sont certifiées sans solvant depuis plus de 15 ans et qu’il n’est donc pas nécessaire d’équiper son atelier d’extracteur. La santé des opérateurs est une préoccupation forte chez swissQprint, au même titre que la durabilité de ses solutions.
Les machines swissQprint sont destinées à faire de la production à haut rendement.
Quid de leur consommation énergétique ?
C’est un élément essentiel en effet. Pour apporter une réponse fiable au marché, nous avons fait tester la consommation électrique de nos machines d’impression numériques UV. Selon la norme ISO 20690:2028, qui spécifie les méthodes de détermination de la consommation énergétique des imprimantes numériques, l’institut international Fogra a ainsi mesuré la consommation des tables à plat Kudu, Nyala 4 et Nyala 4S et des imprimantes roll-to-roll Karibu 2 et Karibu S, dans différentes modes d’impression. Les tests ont démontré que l’efficacité énergétique de chaque machine SwissQprint est la meilleure de sa catégorie. Cela signifie que leurs besoins en énergie sont très faibles au regard de leurs performances, ce qui permet d’économiser des coûts et des ressources. Selon Fogra, nos imprimantes grand format consomment en moyenne 2,2 kilowatts-heures, ce qui correspond à la consommation d’une bouilloire électrique standard.
Retrouvez swissQprint
sur le salon C!Print 2024,
stand 2N22